Un peu d’histoire…

Un peu d’histoire…

Rien ne vaut un peu d’histoire pour comprendre d’où vient notre culture du vin et notre réputation -par la même occasion-.

Il est important de savoir que la vigne est une des plus anciennes plantes, des chercheurs auraient même retrouvé des traces de la vigne plus anciennes que l’existence même de l’homme.
Mais vous vous en doutez, l’histoire du vin est liée à l’histoire religieuse. En effet, le vin a été, pendant longtemps, consommé afin d’entrer en communion avec le divin. Le vin représentait donc une boisson divine, et était considéré comme un don de Dieu, grâce aux effets engendrés tels que le plaisir ou l’oubli.
On peut d’ailleurs faire le parallèle avec Dionysos, dieu grec de la vigne et du vin (ou Bacchus, dieu romain). Mais pas seulement, beaucoup diront que c’est réducteur. Dionysos était aussi le dieu de la terre et des saisons, mais surtout le dieu de l’ivresse.

 

Bacchus Buvant par Guido Reni (1623)

D’après les écrits grecs, la culture de la vigne et du vin aurait été offerte par Dionysos. En réalité, nous savons maintenant que ce sont les égyptiens qui ont enseigné cette culture aux grecs. Plus de 2 000 ans avant J.C., les égyptiens intervenait déjà sur la culture des vignes.

Plus tard, ce sont les romains qui ont ajouté leur savoir-faire. Étant de grands amateurs de vins, ils ont souhaité améliorer la qualité de la boisson, en mettant en place des protocoles pour la confection du vin. Par exemple, les vendanges n’étaient plus autorisés avant que le raisin ne soient complétement matures. On a alors commencé à annoncer le début des vendanges par un coup de trompe.
Dans la même période, les gaulois apportèrent aussi leur observation. Ils inventèrent les tonneaux pour la conservation de leurs vins et surtout pour faciliter le transport. Leurs vins étaient très appréciés des romains car ils avaient une réputation de bons cultivateurs. Cependant l’empereur Domitien qui voulait favoriser les producteurs italiens fit arracher la moitié des vignes des producteurs gaulois. C’est environ 200 ans plus tard, qu’on incite les agriculteurs à reprendre le chemin de la vigne. C’est à partir de cette période que l’on aperçoit la montée des vignerons français.

Bateau transportant des tonneaux de Porto

Ensuite vient le moyen-âge, et le temps des moines, très présents dans l’histoire des vignobles français. En effet, après la chute de l’empire Romain, le savoir-faire viticole a été perpétué par l’Église, et plus particulièrement les moines cisterciens de Bourgogne. C’est surtout eux qui ont fait progressé ce savoir-faire. En effet, ils se rendent compte que le lieu où sont plantées les vignes a un impact sur le raisin, ce que nous appellerons plus tard le « terroir ». C’est aussi à cette époque que les moines mettent en place les « clos », en construisant des murs autour des vignes qui étaient le plus productives. Les vins des clos étaient très appréciés par la haute société. Ils étendirent par la suite leurs connaissances dans toutes les régions productrices de vins.

Exemple de Clos – Beaune (2015)

Chaque producteur pouvait maintenant mettre en avant son terroir, et c’est à cette période que la réputation des vins français se relança.

Ensuite, plus de très grands changements, la technologie modifie les techniques de récolte et de production, mais les terroirs restent inchangés. Ou presque, certains terroirs apparaissent.

Bien sûr, tout ceci est un résumé de l’histoire viticole de la France, il y a encore beaucoup d’autres histoires et d’anecdotes.
En espérant que chacun apprenne des choses. 🙂

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